Même fatigué, rester zen...

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mercredi 29 juin 2011

Histoire de la ventilation artificielle et naissance des soins intensifs

L'histoire commence aux Etats-Unis dans les années 20. Le premier respirateur est appelé le "poumon d'acier". Sa première utilisation date de 1929. Il permet de créer une pression atmosphérique négative qui mobilise les muscles respiratoires. Cependant la machine est encombrante et coûteuse et ne permet pas de traiter un grand nombre de patients.


En 1952, une épidémie de poliomyélite sévit au Danemark. Elle entraîne un nombre d'hospitalisation important et le personnel est vite débordé. Le nombre de poumon d'acier (un seul...) est insuffisant pour traiter tous les patients. L'équipe médicale cherche un traitement alternatif et invite un médecin anesthésiste du nom d'Ibsen à participer aux réflexions.
 
Celui-ci est convaincu que les patients ne meurent pas du virus lui même mais de la forte concentration sanguine en CO2 suite à une hypoventilation.
Il propose de pratiquer une trachéotomie sous anesthésie locale chez une jeune fille de 12 ans. Mais celle-ci se débat tellement qu'il finit par l'endormir. Une fois la trachéotomie effectuée, il peut ainsi aspirer le mucus et lui insuffler de l'air au ballon. Le succès de son intervention convainc l'hôpital de modifier la prise en charge ventilatoire des patients. Des stations de ventilations sont créées et 500 étudiants en médecine et infirmiers sont recrutés pour assurer la ventilation manuelle des patients. Le taux de mortalité des patients est tombé de 87% à env. 25% en l'espace de quelques semaines.

Et la naissance des soins intensifs...

"En juin 1953, un enfant atteint de tétanos fut admis à l'hôpital de Blegdam. Ibsen décida cette fois-ci de mener son traitement décrit précédemment à bien - sans interruption prématurée. Pour Ibsen les symptômes des patients atteints de tétanos (qui ne peuvent respirer à cause de crampes) et des patients atteints de poliomyélite (qui ne peuvent respirer à cause de la faiblesse musculaire) étaient techniquement très proche. Il utilisa le curare afin de mettre son patient dans un état similaire à la polio 9, puis il ventila l'enfant pendant une duré 17 jours (avec une équipe alternante) jusqu’au réveil du petit patient.
Etant un employé externe de l'hôpital, Ibsen présenta à l'administration une facture pour 17 jours de réanimation. Alarmée par le coût élevé, la ville de Copenhague chargea Ibsen de créer un département d’anesthésie qu’il dirigerait en tant qu’interne10.
Ibsen dirigea dès 1954 le département anesthésique de l’hôpital communal de Copenhague 11 et instaura une salle de surveillance et de ventilation ouverte la journée entière12. Ce fut la création de la première station de soins intensifs au monde."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bj%C3%B6rn_Ibsen

L'ECG (sommaire...

L'ECG normal décrit un rythme sinusal et régulier de 50 à 100 battements par minute.
Il se décompose en plusieurs segments :
  • onde P env. 2mm. Une anomalie de l'onde P qui peut augmenter son amplitude ou sa surée traduit une hypertrophie auriculaire
  • espace PR 5mm. PR allongé est un signe de trouble de la conduction auriculo-ventriculaire
  • complexe QRS env 2mm. allongé il traduit une nécrose myocardique
  • segment ST isoélectrique (plat). anomalie : sus ou sous décalage, ischémie myocardique ou troubles métaboliques K+ ou Ca+

vendredi 24 juin 2011

innervation du coeur

Système nerveux autonome sympathique et parasympathique (SNAS / SNAP)

innerve la musculature et les noeuds sinusal et auriculo-ventriculaire



SNAS ( moelle épinière)
effet chronotrope +
effet inotrope +
cardio accélérateur

SNAP prédominant (Xème paire cranienne - nerf vague)
effet chronotrope -
effet inotrope -
cardio modérateur
levée => accélération de la FC

la vascularisation coronaire

le débit coronaire : 200 à 250 ml/min au repos
les coronaires naissent de la crosse de l'aorte

soit 5% du débit sanguin cardiaque
10% de la consommation totale de l'O2 dans l'organisme.

débit dépend
  • pression de perfusion (et de la pression aortique) 

  • résistance à l'écoulement (se remplissent en diastole) !! tachycardie!!

augmentation des besoins => l'augmentation du débit donc !! sténose coronaire !!

Jour 2

Un fils toujours malade avec fièvre plus éruption de tâches rouges sur les joues et sur les avants bras...
mais bon là je cède sur la télé ce matin...
j'ai ressorti tous mes cours infirmiers de la cave, j'ai été impressionnée par mon organisation, les cours étaient super bien rangés, triés par module. si mon investissement à ranger mes cours est à la hauteur de celui pour la formation, je crois que j'ai de l'avenir dans le métier!!! (j'y crois, j'y crois...)

j'ai stressé un peu hier soir.... et si le projet était trop ambitieux, et si ça se passait mal avec mes enfants, et si je paniquais trop vite, et si j'avais envie de tout laisser tomber???

mais bon en même temps, j'ai envie de m'investir, on verra les obstacles au jour le jour...

la question du financement évoquée sur le forum me rapelle que pour l'instant dans l'hôpital dans lequel je suis, elle est encore possible. je croise les doigts pour que ça dure encore assez longtemps pour me permettre de suivre les études si je réussis le concours.
je pense aussi à passer le concours en région parisienne mais là, le financement est une grande interrogation. à voir...

jeudi 23 juin 2011

les EFR

EFR : explorations fonctionnelles respiratoires.
Elles permettent de suivre l'évolution d'une maladie pulmonaire, les effets des traitements et peut se pratiquer en pré-opératoire pour évaluer le risque de complications.


la spirométrie : méthode utilisée dans les explorations fonctionnelles respiratoires. Mesure les volumes .
La spiromètrie consiste à faire respirer le malade par la bouche alors que le nez est pincé.
On demande au patient de respirer de différentes manières : normalement, en inspirant fortement, (remplir ses poumons d’air) et en expirant fortement (vider l’air des poumons). Les différentes mesures obtenues permettent de tracer un graphique que l’on appelle courbe débit-volume. Cet examen détecte s’il existe un syndrome obstructif qui se traduit par une diminution de la quantité d’air qui sort des poumons (on parle alors de débit expiratoire abaissé). Cet examen ne dure que quelques minutes.


Principaux volumes mobilisables au cours d'une EFR :

le volume courant : volume d'air qui entre ou qui sort au cours d'un cycle respiratoire en respirant normalement. Il est de l'ordre de 500ml au repos.

le volume de réserve inspiratoire : volume d'air maximum que peut respirer un sujet en plus de son volume d'inspiration normal. Il est de 2500 à 3000 ml.

le volume de réserve expiratoire : volume d'air maximum que peut rejeter un sujet après une expiration normale. Il est de l'ordre de 1000ml.

le volume résiduel : volume d'air restant dans les poumons après une expiration forcée. Il est de l'ordre de 1000ml

la capacité vitale : volume courant + volume de réserve inspiratoire + volume de réserve expiratoire. Elle est de l'ordre de 5000ml.

la capacité totale : capacité vitale + volume résiduel.

NB sur la ventilation alvéolaire : c'est la fraction la plus efficace de la ventilation. Elle est égale au volume courant diminué de l'espace mort ou au volume minute - (espace mort multiplié par la fréquence)

Révisions et enfants...

Premier jour de révision. Je commence en prenant en compte que les grandes vacances approchent donc cela veut dire que les enfants seront à la maison et que les séances de révisions seront plus difficiles à organiser.

Déjà aujourd'hui, mon fils est malade, 38,5°C, mais assez en forme pour m'interrompre toutes les cinq minutes. Et pas facile de faire en sorte qu'il s'occupe seul en évitant de trop recourir à la télé ou aux jeux vidéos. Enfin, voilà, c'est la difficulté à surmonter : gérer les enfants et la préparation au concours, comme il faudra gérer les enfants et les études si je mène à bien mon projet...

Pour l'instant 1 heure 30 de révision pour moi et 15 minutes de jeux sur mon téléphone pour lui... :-))

Le coeur

Je commence ma première journée de révisions avec le Guide Concours Infirmier Anesthésiste Masson.

Chapitre 1 : l'anatomie du coeur.
  • Schéma du coeur, je photocopie des schémas aux légendes vierges pour pouvoir les remplir plus tard.

Je fais un aparté en relation avec mon poste actuel : où sont positionnées les KTC et sonde de Swan Ganz? (dans la veine cave pour le premier et dans l'oreillette droite et l'artère pulmonaire pour le second)

  • Rapports anatomiques, je me penche sur la définition du médiastin.
  • Structure du coeur (paroi, cavités et valves)

  • Vascularisation : les artères coronaires.
Deux artères coronaires : la coronaire droite et la coronaire gauche (artère inter-ventriculaire antérieure et artère circonflexe). Elles naissent de la crosse de l'aorte au dessous des valves aortiques.

La coronaire droite assure la vascularisation

de l'oreillette droite,
du ventricule droit,
de la partie inférieure du ventricule gauche,
du noeud sinusal et
du noeud auriculo-ventriculaire.

La coronaire gauche se divise en deux branches.
L'artère interventriculaire antérieure gagne le sillon inter ventriculaire antérieur et assure la vascularisation
d'une partie du ventricule gauche,
du septum interventriculaire et
de la branche droite du faisceau de His.

L'artère circonflexe vascularise
l'oreillette gauche
une partie du ventricule gauche et du noeud sinusal.

Des artère collatérales unissent les coronaires droite et gauche.

Les veines coronaires (ou cardiaques) suivent les artères et débouchent dans le sinus coronaire qui s'ouvre dans l'oreillette droite.